Consommer ou vivre avec la musique ?
- Cedric Lesluyes
- 22 août 2024
- 1 min de lecture
J'apprécie beaucoup la qualité pédagogique et la profondeur d'analyse d'Étienne Guéreau. La dernière vidéo de son Piano Jazz Concept, consacrée aux Enjeux du playback et des correcteurs de justesse est passionnante.
L'analogie avec la nourriture industrielle vient à l'esprit : si l'on habitue un peuple à manger des produits standardisés (et automatisés), il ne retournera pas de lui-même à des aliments plus diversifiés, à la saveur plus naturelle, plus "âpre" mais plus "vraie" - et plus saine.
Là comme partout, le mensonge mondialiste consiste à nous vendre en même temps métissage et diversité, alors que les deux sont par essence incompatibles.
Dans le domaine de la musique, des seuils objectifs de démarquation culturelle existent. Par exemples :
Capacité à jouer de la musique sans câble électrique, sans connexion informatique.
Recherche de la sophistication des genres savants (classique ou jazz) ou du 1% de la production pop actuelle.
Recherche d'expériences musicale purement accoustiques.
S'il s'agit de musique enregistrée, capacité à vraiment l'écouter, sans vidéo associée, et non pas comme arrière-plan d'une autre activité.
Ces critères permettent de différencier la consommation d'un produit industriel et l'expérience esthétique-religieuse.
De façon assez sidérante, cette conversation autour de la musique demeure pertinente dans le cadre de ce qui nous aveugle et nous angoisse sous le nom d'IA.
C.

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